« L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris » (Giacomo Casanova)

“El hombre que quiere instruirse debe primero leer, y después viajar para rectificar lo que ha aprendido" (Giacomo Casanova)

mardi 10 novembre 2015

Baños

Grand soleil en arrivant à Baños, un village balnéaire cerné d'une multitude de montagnes, rivières, gorges et cascades, pour le plus grand bonheur des touristes. Le soir, nous nous relaxons aux bains El Salado, au pied du volcan Tungurahua dont nous avons pu apervecoir le sommet enneigé. Après un bon restaurant végétarien, Valentin est malade à son tour, sans doute contaminé par Marina lors de l'averse essuyée la veille en randonnant. La nuit sous tente est à nouveau arrosée et il se réveille en piteux état  avec les mêmes symptômes que Marina quelques jours en retard: fièvre et tremblements pour bien débuter la journée. Par contre, il  décide de prendre des médicaments et  redouble d'efforts pour la balade en vélo qui s'annonce. Seulement 5 dollars chacun pour louer un vélo à la journée.


Baños, petite ville touristique au charme incontestable/
Baños, pequeña ciudad turística con un encanto incuestionable
Jolies maisons à la sortie de la ville/

Bonitas casas a la salida de la ciudad

Le volcan Tungurahua, géant de 5023 mètres/
Volcán Tungurahua, un gigante de 5023 metros


Un bon moment de détente à la Piscina El Salado/
Momento de relax en la piscina El Salado
On se régale ! /
Nos deleitamos..!
























Cascade Agoyan/
Cascada Agoyan



Orchidées et autres épiphytes/
Orquídeas y otras epífitas
Tentative de "domestication" de la rivière/
Intento de "domesticación" del río.
Papillon aux ailes transparentes/
Mariposa de alas transparentes
Pailón del Diablo

























































La Casa del Árbol
Une balancoire comme on en rencontre rarement !/
Un columpio que no se suele encontrar!
Quelques minutes plus tard, c'était plutot la tete dans les nuages
A los pocos minutos, con la cabeza en las nubes!






































Un gran sol nos recibe en Baños, un pueblo balneario rodeado de una multitud de montañas, ríos, gargantas y cascadas, para el gran placer de los turistas. Al anochecer, nos relajamos en las piscinas El Salado, al pie del volcán Tungurahua cuya cima nevada pudimos apreciar. Tras un buen restaurante vegetariano, a Valentin se le pasa el efecto del ibuprofeno (Marina terminó por contagiarle). La noche de nuevo lluviosa la pasamos en la tienda de campaña y Valentin manifiesta los mismos síntomas que Marina con algunos días de retraso. Se despierta en estado lamentable: fiebre y temblores para comenzar bien el día. Él sí decide medicarse para poder hacer el paseo en bicicleta. Solamente 5 doláres por el alquiler de bicicletas por un día.

Nous laissons nos sacs à l'agence touristique et partons pour la route des cascades ! Cette route mesure environ 60 kilomètres de long et est parsemée d'activités. Nous ne parcourerons que les 15 premiers kilomètres et reviendrons en camionette en fin de journée. Au début, nous partageons la route avec des voitures roulant à toute vitesse et passons devant une énorme centrale hydroélectrique et un élevage intensif de poules pondeuses qui a le don de nous déprimer.
Nous sommes tentés par deux activités : le saut à l'élastique et la tyrolienne géante. Après avoir négocié un tarif intéressant, nous optons pour une triple tyrolienne avec vue sur trois cascades, dont la cascade Agoyan, qui est la deuxième plus grande du pays. La première tyrolienne traverse la rivière, la seconde longe une paroi rocheuse couverte d'orchidées, et la troisième mesure 1000 mètres de long (voir prochainement la vidéo en caméra embarquée sur Facebook ;) Les sensations sont incroyables, on a l'impression de voler et le paysage est bluffant. Nous apprécions particulièrement la première tyrolienne, que nous faisons main dans la main et la tête la première ! Les deux jeunes moniteurs sont très sympas et nous parlent de la flore et de l'histoire du site, qui était anciennement traversé par les contrebandiers transportant de l'alcool.









Dejamos las mochilas en la agencia de turismo y vamos a la ruta de las cascadas! El recorrido es de unos 60 kilómetros y repleta de actividades a hacer en el camino. No recorremos ni 15 kilómetros y regresamos en camioneta al final del día. Comenzamos la ruta con coches que circulan a toda velocidad y pasamos delante de una enorme central hidroeléctrica y una cría intensiva de gallinas ponedoras que nos deprime de inmediato...
No conseguimos decidirnos entre dos actividades bien atractivas: puenting o la tirolina gigante. Tras regatear, optamos por una triple tirolina con una vista sobre las tres cascadas, entre las que se encuentra Agoyan, la segunda más grande del país. La primera tirolina atraviesa el río, la segunda bordea una pared rocosa cubierta de orquídeas, y la tercera mide 1000 metros de largo (ver próximamente el vídeo en Facebook!). Las sensaciones son increíbles, el miedo inicial es rápidamente reemplazado por la gratificante impresión de volar y el paisaje es magníficop La primera sección nos gustó especialmente, la hicimos de la mano y con la cabeza por delante! Los dos jóvenes monitores son muy simpáticos y nos hablan de la flora y de la historia del lugar, antiguamente frecuentada por contrabandistas de alcohol.

Nous repartons en vélo et oublions nos casques aux tyroliennes (heureusement nous les récupérerons au retour). L'effet des médicaments se dissipe et Valentin a du mal sous le soleil de plomb. Tout au long de la balade en vélo, nous observons des vautours et de magnifiques gorges que seules les nombreux câbles et quelques bâtiments mal placés parviennent à enlaidir. La conséquence d'un tourisme qui fait de la nature son terrain de jeu. L'après-midi, nous visitons le pailón del Diablo, une cascade à laquelle on accède par un pont suspendu.












Retomamos las bicis y olvidamos los cascos en las tirolinas (afortunadamente los recuperaremos a la vuelta). El efecto de los medicamentos comienza a desaparecer de nuevo y Valentin sufre bajo el sol abrasador. A lo largo de todo el paseo en bici, observamos buitres e impresionantes gargantas que sólo los numerosos cables y algunos edificios mal colocados afean el paisaje. La consecuencia de un turismo dependiente de la naturaleza. Por la tarde visitamos el pailón del Diablo una cascada a la que se accede por puente colgante.


De retour à Baños, nous rendons les vélos et prenons un bus jusqu'à la casa del árbol. Il s'agit d'une magnifique cabane perchée en haut d'un arbre et sur laquelle sont fixées deux balançoires qui font rêver. Lorsque la météo est dégagée, il est possible d'admirer le volcan Tungurahua que nous avons aperçu la veille. Pour cette raison, la cabane est aussi un observatoire permettant de suivre l'activité du volcan, ce que nous savions déja car ils en parlent dans l'émission "Faut pas rêver" consacrée à l'Equateur et que nous avions publiée dans notre article parlant de notre départ en Amérique latine (http://caminandopermacultura.blogspot.pe/2015/10/ca-y-est-legrand-moment-est-arrive.html). Nous sommes arrivés par chance juste avant la pluie et les nuages, le froid est tombé en quelques minutes.









De vuelta en Baños, devolvemos las bicis y cogemos un bus hasta la casa del árbol. Se trata de una magnífica cabaña colocada en lo alto de un árbol de la que cuelgan a cada lado dos columpios de ensueño. El tiempo empieza a estropearse, pero pudimos admirar desde el punto más cercano el volcán Tungurahua que vimos la noche anterior. Por esta razón, la casa es también un observatorio para el seguimiento de la actividad del volcán; nosotros ya lo sabíamos, pues lo mencionan en la emisión francesa "Faut pas rêver" (No hay que soñar) sobre Ecuador que publicamos en el post del comienzo en América del Sur (http://caminandopermacultura.blogspot.pe/2015/10/ca-y-est-legrand-moment-est-arrive.html). Llegamos justo antes de la lluvia y las nubes, el frío se instala en pocos minutos.

Le soir, Valentin est au plus mal, mais nous prenons quand même un bus pour Tena, où nous plantons la tente près de la rivière Napo. La nuit et la matinée sont pluvieuses et grisantes pour le moral (d'autant plus que la fatigue se fait sentir), mais les souvenirs de la veille sont mémorables !
Al anochecer Valentin se encuentra peor, cogemos un bus a Tena en donde instalamos la tienda al lado del río Napo. La noche y la mañana son marcadas por la lluvia y afectan la moral (sumado al cansancio) pero los recuerdos de la noche anterior son memorables!

4 commentaires:

  1. Elle n'a pas une couleur bizarre l'eau de la piscine ?? Pas très assortie en tout cas à celle du magnifique bonnet de bain de Valentin..... Par pitié, évitez le saut à l'élastique si vous en croisez encore un en chemin !! Les tyroliennes et la balançoire géante nous donnent le tournis... et la fièvre de Valentin ne l'a pas empêché de vivre des sensations incroyables comme vous dites. Bisous et à bientôt. Pensons fort à vous.

    RépondreSupprimer
  2. Mi pequeña hijita: cuántos sufrimientos y penalidades, pero a cambio, sensaciones inolvidables. Ayer cuando estábamos hablando de vosotros, de repente empezó a vibrar el móvil de Luis con un mensaje vuestro. Qué emoción! No os podéis imaginar la alegría que sentimos al hablar con vosotros. Te quiero mi Marinita, y me da pena que sufras penalidades...... Cuando vuelvas ya verás lo que es bueno!

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour les voyageurs amoureux (l'un de l'autre, et de notre chère nature).
    Continuez à prendre du bon temps, et à nous permettre de vous suivre et partager vos délicieux moments.
    En ces jours si particuliers pour nous en France, votre quête nous rappelle oh combien la vie est précieuse et qu'il faut profiter, profiter de chaque instant et de ceux qu'on aime.
    Gros bisous à vous 2.
    Stéphane L

    RépondreSupprimer
  4. Hello les voyageurs découvreurs ! un petit coucou de Menneville où nous sommes si contents de suivre vos aventures, merci pour votre belle écriture et vos superbes photos, c'est un régal de vous accompagner !!
    on vous embrasse bien fort et vous souhaitons une bonne poursuite..!
    Nathalie et Thibaut

    RépondreSupprimer