« L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris » (Giacomo Casanova)

“El hombre que quiere instruirse debe primero leer, y después viajar para rectificar lo que ha aprendido" (Giacomo Casanova)

dimanche 11 octobre 2015

Quito


Nos débuts en Equateur

Après avoir supporté un chef d'entreprise francais buvant du vin rouge et du rhum à côté de nous dans l'avion et des employés d'aéroport nonchalents à la Havane, nous voici à Quito, capitale de l'Equateur !
Premier constat : des montagnes à perte de vue et un climat bien plus sec que nous le pensions. La ville se situe à 2800 mètres d'altitude et comptait plus de 2 millions d'habitants en 2010. La croissance démographique y est considérable et les maisons poussent comme des champignons sur les pentes des montagnes et volcans alentour.

Nuestro comienzo en Ecuador

Tras haber soportado como compañero de vuelo a un presidente de empresa francesa bebiendo vino tinto y ron sin descanso (al menos tuvo la simpatía de servirle un vasito a Valentin), llegamos a la Habana, donde los trabajadores del aeropuerto (incomprensiblemente indolentes y antipáticos) secuestraron nuestros pasaportes durante más de 10h. Pero porfin... ¡llegamos a Quito, capital de Ecuador! 
Primera impresión: imponentes montañas nos rodeaban por los cuatro costados. La ciudad se sitúa a 2800 metros de altitud y cuenta con más de 2 millones de habitantes en 2010. El crecimiento demográfico es considerable y las casitas de vivos colores parecen colgar las unas sobre las otras propagándose por las laderas de las montañas y volcanes de los alrededores. 




Nous sommes accueillis comme des rois par Verónica, Diego et leurs deux enfants Paco et Isaac (la mère de Verónica connaît bien les parents de Marina). Sans plus attendre, ils nous emmènent voir un cratère de volcan éteint, un musée d'art pré-colombien (Templo del Sol) dont l'architecture évoque celle des Incas, et le Centre du monde (Mitad del Mundo) qui doit son nom à sa latitude 0.
S'ensuit la découverte de plats typiques et d'un panorama sur la ville depuis le promontoire de la statue de la Virgen de Panecillo. Le nombre de chiens errants nous interpellent, mais après tout ils semblent avoir la belle vie, libres comme l'air !

Verónica, Diego y sus hijos Paco e Isaac nos acogieron como a reyes. Sin descanso, nos llevaron directos a visitar un antiguo cráter, un museo de arte precolombino (Templo del Sol) evocando la arquitectura inca y la Mitad del Mundo en latitud 0.
Continuamos con una degustación de platos típicos y un panorama nocturno de la ciudad desde la cima de la colina de la Virgen del Panecillo. En un principio, la cantitidad de perros errantes nos inquieta, pero en realidad se les ve bien alimentados, libres y felices!

















Quito

 Les jours suivants nous prenons le bus (25 centimes...!) pour visiter Quito, en particulier son centre historique classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Beaucoup de musées, d'églises et de maisons à l'architecture coloniale. Après avoir vu la Plaza Grande, nous sommes montés sur le toit de la Basilica del Voto, mais seule Marina a osé monter le dernier escalier pour le moins effrayant ! Ensuite direction l'église Santo Domingo.
La ville est tentaculaire. Si les maisons étaient plus hautes, elle compterait bien plus de 2,5 millions d'habitants. Les collines sont flanquées de maisons colorées construites les unes sur les autres : le manque de place est flagrant et une forte promiscuité se fait sentir. Nous n'avons ressenti aucun sentiment d'insécurité dans ces quartiers.
Les vendeurs à la sauvette sont légions et nous découvrons des ''métiers'' inhabuels : cireurs de chaussures à la queue leu-leu, gratteurs de ''mauvaises herbes'', et même une vieille dame de 90 ans déambulant d'un air agard pour tenter de vendre des éponges.
Les normes environnementales ne sont pas être d'actualité, des nuages de fumée noire s'échappent des pots d'échappement.

Quito

Los siguientes días tomamos (que no "cogemos"!) el bus por escasos 25 centavos, para visitar Quito, su centro histórico clasificado patrimonio mundial por la UNESCO, varios museos, iglesias  y casas de arquitectura colonial. Tras visitar la Plaza Grande,  subimos a la Basílica del Voto, pero Valentin intimidado por el aspecto frágil y desprotegido de la escalera no se atrevió a subir a la torre final... A continuación : Iglesia de Santo Domingo.
Los vendedores callejeros abundan en la ciudad. Descubrimos antiguos oficios como los "lustrabotas" (limpiadores de zapatos) a lo largo de una calle y otros insólitos como los "arrancadores" de malas hierbas en las aceras, una anciana que deambula medio aturdida intentando vender esponjas, hasta personas ocultas en el interior de cilindros uniformes que se abren repentinamente al coger una bici de alquiler... 
Aquí no deben de conocer la ITV, asfixiantes humos negros se escapan de los tubos de escape incluso de la mayor parte de buses urbanos. 
Cabe destacar además que no tuvimos ningún sentimiento de inseguridad en estos barrios. 















Volcan Pichincha - Teleférico
 
Nous ne pouvions pas quitter la capitale avant d'être allé au volcan Pichincha. 2,5 km en télephérique pour franchir le cap des 4000 mètres d'altitude. De là, nous profitons d'une vue impressionnante sur Quito, ville interminable de 50 km de long ! Nous sommes équipés pour randonner. Notre progression est lente, sans doute sous l'effet de la très forte inclinaison et de la haute altitude à laquelle nous ne sommes pas habitués. Un bon entraînement pour la suite du voyage ! Le silence est ressourcant, nous oublions un temps la cacophonie urbaine. Plus nous marchons et plus la végétation se fait rase, certaines plantes semblent tout droit sorties du désert. Nous évoluons dans un paysage propice à la présence de l'ours à lunettes, espèce menacée d'extinction. Le vent souffle et le ciel est couvert, dommage que nous n'ayons pas pu partir tôt le matin.
Pause pique-nique, de grands oiseaux qui tournoyaient dans le ciel se posent et s'approchent à moins d'un mètre, espérant recevoir leur pitance: Ce sont des Caracara caronculés. La fatigue se fait sentir, les rares touristes que nous croisons nous préviennent que le sommet est encore loin...! Quasiment tous sont étrangers, comme nous. Il est curieux d'imaginer que bon nombre d'habitants de Quito voient cette montagne tous les jours sans n'avoir jamais eu l'occasion de la grimpée, c'est là tout le paradoxe entre voyage et sédentarité.
A l'approche du sommet, nous entrons dans le monde des passereaux (petits oiseaux). Bleu-gris, à collier, tigrées... plusieurs espèces se côtoient et rivalisent d'élégance. Les arbustes et les parois rocheuses sont leur terrain de prédilection. Le contraste entre la roche anthracite et la végétation rupestre est magnifique. Finalement, nous nous arrêtons peu avant le sommet de peur de rater le dernier télephérique et que la pluie s'invite au spectacle. Dommage, nous sommes tout près des 4696 mètres du Rucu Pichincha, un vieux volcan éteint et très érodé par les anciens glaciers qui l’on raboter, laissant des pics rocheux affûtés dépasser de ses crêtes, et connus sous le nom d’« agujas » (aiguilles). Nous faisons demi-tour à contre-coeur et apprendrons plus tard qu'une bifurcation nous aurait permis de gagner un temps précieux (toujours se fier à l'intuition féminine, pardon Marina ^^). Cela prouve qu'il est toujours important de bien préparer une excursion..!
A notre retour en ville, Valentin est pris d'un gros mal de tête, sans doute le choc lié aux premiers changements d'altitude couplé à un relatif manque d'hydratation : c'est en forgeant qu'on devient forgeron ! Une bien belle randonnée pour débuter un voyage sous le signe de la marche. 

Volcan Pichincha - Teleférico

No podíamos dejar la capital antes de visitar el volcán Pichincha. Tras rechazar la oferta de 1$ de un taxista, comenzamos la ascensión... Con el poco aliento que nos quedaba subimos al teleférico que nos lleva a 4100 m de altitud descubriendo una impresionante vista sobre Quito. Pero nuestro objetivo es más ambicioso, estamos equipados para el senderismo!
La cima de RucuPichincha  alcanza los 4680 m, pero a esa altitud el avance es lento y el aliento escasea. El silecio nos asalta haciéndonos olvidar el bullicio urbano. Cuanto más andamos, más rasa se vuelve la vegetación, algunas plantas parecen salidas directas del desierto. Evolucionamos hacia un paisaje propicio a la presencia del oso de anteojos, especie amenazada de extinción. El viento se eleva y el cielo se cubre, ¿merecerá la pena la gran subida si la niebla nos ocultará las reputadas vistas? 

Pausa pic-nic, grandes aves que previamente vimos surcando el cielo se aproximan a menos de un metro esperando recibir su ración. Se trata de caracaras carunculados. El cansancio se hace notar y para colmo, los escasos turistas que nos cruzamos nos advierten de la aún lejana la cima...! Prácticamente todos son como nosotros, extranjeros. Es curioso pensar que un buen numéro de habitantes de Quito ven esta montaña todos los días sin haber tenido nunca la ocasión de escalarla, ahí esta la paradoja entre viajar (senderismo) y residir (sedentarismo). 
Acercándonos ya a la cima, entramos en el mundo de los passeriformes (pequeños pájaros cantores). Azules grisáceos, de collar, atigrados... múltiples especies cohabitan y compiten en elegancia. Los arbustos y las paredes rocosas son su terreno de predilección. Llama la atención el contraste entre la roca antracita  y la vegetación rupestre. 
Finalmente, nos detenemos poco antes de la cima con miedo a perder el último teleférico y que la lluvia se añada a la fiesta. Lástima, estamos tan cerca de los 4696 metros del Rucu Pichincha, un antiguo volcán extinto altamente erosionado por los antiguos glaciares que lo han pulido dejando que algunos afilados  picos rocosos depasen las crestas, conocidos como "agujas". Así que, pesarosos, damos media vuelta. Más tarde nos enteramos de que de haber tomado una bifurcación habríamos ascendido mucho antes (siempre hay que fiarse de la intuición femenina). Esto demuestra que es importante preparase siempre  una excursión de antemano..!
Al regresar a la ciudad, a Valentin  le da un fuerte dolor de cabeza, sin duda el choque de los primeros cambios de altitud sumado a una escasa hidratación. La prática hace a la perfección !
Una bonita excursión para dar comienzo a un viaje caracterizado por el senderismo.
















Notre intégration à Quito est totale : folle soirée pour l'anniversaire du frère de Diégo !
Merci 1000 fois à Verónica et Diégo pour les jus de fruits faits maison chaque matin (mûre, ananas, goyave, tomate d’arbre, orange, papaye, corossol...) et les bons repas chaque soir, dessert compris pour Ballentine's (surnom donné par Diégo).

La integración en Quito es ejemplar: velada peculiar por el cumpleaños de Paco, uno de los 6 hermanos de Diego. 
Mil gracias a Verónica y Diego que cada mañanita nos preparan un completo desayuno en el que nunca falta un zumo de fruta diferente : mora, piña, guayaba, tomate de árbol, guanábana, naranja, papaya... y cada noche una buena comida en la que a Ballantine's (apodo dado por Diego) no le falta el postre!


Mindo
 
Nous voilà partis pour une journée à Mindo, une destination touristique relativement réputée en Equateur pour ses activités d'eau vive. Au lieu de prendre le bus direct indiqué par Diégo, nous demandons conseil à plusieurs personnes de peur de nous tromper. Résultat : 5 bus pour arriver à Mindo ! Heureusement cela ne nous a pas faire perdre trop de temps pour autant. Le dernier bus file pendant une heure à vive allure le long d'une magnifique route en lacets traversant la tant attendue forêt équatorienne. Changement radical de climat et de paysage.
Une fois arrivés, nous descendus une route sur environ 5 kilomètres ; fougères arborescentes et bambous géants sont au rendez-vous. Une voiture arrive, nous tendons le pouce. Premier stop réussi pour gagner un peu de temps ! Une fois au village, nous craquons devant une cargaison d'ananas (1,25 dollars l'unité, le paradis ^^). Nous le porterons jusqu'à la fin de la journée. Riz, lentilles, crudités et limonade : nous devrions songer à suivre les préconisations alimentaires liées à l'eau.
Le village s'articule autour d'une rue principale facon western. Le tourisme est  Nous réservons deux places pour une descente en bouée dans la rivières mais il manque deux personnes pour obtenir une ristourne de moins 75 % ! Malheureusement ces deux personnes ne sont jamais venues et nous n'avons donc pas été rappelés. Nous optons pour une randonnée à travers le village avant de marcher 12 kilomètres aller-retour pour aller voir une cascade. L'atmosphère est lourd et humide. Nous observons nos premiers colibris du voyage ! :)
L'entrée aux cascades est payante mais nous arrivons juste avant la fermeture, une réduction nous est accordée par la grand-mère qui doit y travailler depuis belle lurette. Nous courons jusqu'à la cascade, même pas le temps d'essayer le toboggan qui se jette dans la rivière. Les aménagements sont vétustes voire à l'abandon pour certains : on se croirait dans un site balnéaire abandonné sorti tout droit d'un film d'horreur. Nous redescendons à pied car la seule voiture de police encore présente est déjà pleine. Nous finissons le dernier kilomètre avec un second stop à l'arrière d'un pick-up.
Finalement, nous ratons le dernier bus et décidons de faire du stop. 10 minutes plus tard, opération réussie. Le conducteur retourne lui aussi à Quito. Il roule si lentement qu'un camion nous klaxonne. Nous apprenons que les habitants de Mindo ont réussi à contrecarrer un projet de pipe-line pétrolier, l'or noir étant la principale richesse du pays. Nous passons près d'un barrage hydro-électrique construit il y a quelques mois pour alimenter Quito. Le modèle des grandes villes modernes porte des préjudices énormes à l'environnement, et celui-ci en fait partie.

Mindo

Vamos a pasar el día a Mindo, destino turístico relativamente conocido en Ecuador por sus deportes de aventura acuáticos. En lugar de ir al bus directo que nos mostró Diego, seguimos las indicaciones de varias personas por miedo a equivocarnos. Resultado: 5 buses para llegar a Mindo! Afortunadamente, no perdimos tanto tiempo. El último bus circula a gran velocidad durante una hora a lo largo de una impresionante carretera serpenteante atravesando la tan esperada selva ecuatoriana. Cambio radical de clima y de paisaje.

Nos bajamos del bus y nos toca descender una carretera de unos 7 kilómetros; helechos arbóreos y bambús gigantes nos dan la bienvenida. Un coche se acerca, levantamos el pulgar tímidamente. Primer auto-stop con
éxito, que nos permite ganar algo de tiempo. Una vez en el pueblo, cedimos ante un cargamento de piñas (1,25$ la unidad, el paraíso ^^) sin pensar en que cargaremos con ella hasta la noche... Hora de comer: Arroz, lentejas, ensalada y limonada: desatendiendo las fundamentales indicaciones sobre la alimentación ligadas al agua.
El pueblo se articula en torno a la calle principal FACON WESTERN?? Reservamos dos plazas para hacer tubing (descenso en neumáticos por los rápidos), a falta de otras dos personas, 24$ eran demasiados (frente a los 6$/ persona)... Asíque optamos por las rutas de senderismo hacia las cascadas; sin embargo, un error en la ruta, nos obliga a hacer 12 kilómetros de ida y vuelta para verlas. El ambiente es pesado y húmedo. Vemos los primeros colibrís del viaje! :D

La entrada a las cascadas es de pago, pero al haber llegado justo antes del cierre, la abuelita nos hace un pequeño descuento. Corremos hasta la cascada, sin tener tiempo de probar el tobogán giratorio para tirarte al río :(
Las instalaciones están deterioradas puede que abandonadas, creíamos estar en un balneario abandonado salido directo de una película de miedo. Regresamos de nuevo a ppie, puesto que el único coche presente es de policía y ya van llenos (incluído el maletero). Terminamos el último kilómetro con el 2/2 autostop! A pesar de ello, perdemos el último bus asíque... ¿auto-stop? ¿por qué no? Tras 10 min (ningún coche sale del pueblo), misión cumplida ! Y encima el conductor va también a Quito, pero conduce sumamente despacio... un camión nos pita, miramos hacia atrás y vemos la fila de coches que se ha creado detrás de nosotros. El conductor nos cuenta que los habitantes de Mindo consiguieron impedir la construcción de tuberías de petróleo a través del pueblo atándose a los árboles para evitar que sean abatidos. Se trata de la principal fuente de ingresos del país. Pasamos cerca de una central hidro-eléctrica construida hace pocos meses para abastecer Quito; el modelo de grandes ciudades modernas lleva a grandes daños del medioambiente, como éste.













Un compagnon de marche/ Un compi de caminata



Premier stop/Primer auto-stop










Quito - Musées

Derniers jours à Quito. Nous visitons le musée des sciences naturelles, l'occasion d'en apprendre plus sur la nature équatorienne. Le pays abrite 70 % de la diversité biologique de la planète, la plus haute densité de diversité au niveau mondial pour la majorité des groupes de plantes et d'animaux. Cette situation exceptionnelle s'explique notamment par la présence de :
- la forêt pluviale amazonienne ;
- la région à très fort endémisme de Tumbes-Chocó-Magdalena ;
- les Andes tropicales, elles aussi à très fort taux d'endémisme ;
- les îles Galapagos.
La présence d'un tel hotspot de biodiversité est due à l'influence combinée de la cordillère des Andes (les nombreux volcans jouant un rôle majeur dans l'évolution des formes de vie) et de deux courant marins : le courant chaud El Niño et le courant froid de Humboldt.
Le soir, nous assistons à la victoire de l'Equateur contre l'Argentine pour les qualifications à la coupe du monde de football. Toute la famille est euphorique ! Enfin, une virée en voiture dans les quartiers sud nous permet de constater que certains secteurs de la ville sont plutôt chauds.

Le lendemain, nous visitons le Museo Nacional afin de découvrir l'incroyable richesse culturelle de l'Equateur, dont l'histoire est marquée par de nombreuses civilisations indigènes. Guangala, Tolita, Jama-Coaque, Bahia, Machalilla, Chorrera, Valdivia... chacune possédait une culture et des techniques bien particulières.
L'ambiance du musée est tamisée. Certains objets sont en parfait état de conservation et rivalisent de rafinement. Décidément ces sociétés anciennes avaient des talents artistiques hors pair. De l'époque des chasseurs-cueilleurs à celle des communautés sédentaires et hiérarchisée, leurs vies étaient rythmées par l'alimentation, les rites, l'art ou encore les échanges.
Au milieu du XVème siècle, les Incas du sud du Pérou entament la conquête militaire qui aboutira à un empire s'étalant du nord de l'Equateur à l'Argentine. Ils développent des techniques agricoles apprises d'autres nations anciennes ou contemporaines telles que l'irrigation ou la culture en terrasses. Ils érigent également des entités administratives élaborées et des fortifications militaires remarquables.
La coca occupe une place importante dans les rites chamaniques andins. Sa consommation sous différente formes est reconnue pour améliorer la concentration, rendre insensible, soulager la douleur et la faim ou encore atténuer la fatigue.
Au gré des vitrines, nous découvrons de magnifiques maquettes mettant en scène des villages, ou encore des objets servant à d'étranges coutumes, à l'image des Machalilla qui déformaient leur crâne en guise d'ornement et de démonstration de leur statut.
La métallurgie et le travail de l'or occupaient également une place centrale dans les civilisations équatoriennes.


Quito - Museos

Últimos días en Quito. Visitamos el museo de ciencias naturales, las primeras áreas están dedicadas a los taxones zoológicos, lo que nos permite revisar la teoría del segundo año de carrera y descubrir curiosidades de la naturaleza (la teoría de que algunas arañas imitan la radiación ultravioleta de las flores para atraer insectos, los avestruces tienen entre 15 y 20 polluelos, se han llegado a registrar en libertad hasta 60!, etc.). Aprovechamos la ocasión para aprender más sobre la naturaleza ecuatoriana. El país alberga el 70% de la biodiversidad biológica del planeta, la más alta densidad de diversidad a nivel mundial para la mayor parte de plantas y animales. Esta situación excepcional se explica principalemente por la presencia de:

- la selva amazoniana;
- la región Tumbes-Chocó-Magdalena, un una gran numéro de endemismos ;
- los Andes tropicales, también con una gran tasa de endemismos;
- las islas Galápagos.
La presencia de este "hospot" de biodiversidad se debe a la influencia asociada de la cordillera de los Andes (los numerosos volcanes juegan un rol mayor en la evolución de las formas de vida) y de dos corrientes marinas: la cálida de El Niño y la fría de Humboldt.
Por la noche vemos el partido de Ecuador-Argentina para clasificarse para el mundial de football. La victoria inesperada enloquece a la familia. Para terminar, una vuelta en coche por los barrios ("chungos") del sur, nos muestra las desigualdades sociales en la ciudad de Quito. 
Al día siguiente vamos al Museo Nacional para descubrir la increíble riqueza cultural de Ecuador, en la que la historia está marcada por numerosas civilizacione sindígenas. Guangala, Tolita, Jama-Coaque, Bahia, Machalilla, Chorrera, Valdivia... cada una con su cultura y sus técnicas artísticas bien particulares. El ambiente del museo es atenuado. Algunos objetos están en perfecto estado de conservación y compiten por la finura. Estas sociedades antiguas tenían claramente talentos artísticos excepcionales. De la época de los cazadores-recolectores a la de las comunidades sedentáreas y jerarquizadas, la vidaa estaba marcada por la alimentación, los ritos, el arte y el trueque.
A mediados del siglo XV, los incas del sur de Perú comienzan la conquista militar, formando un imperio que se extiende del norte de Ecuador a Argentina. Desarrollan técnicas agrícolas aprendidas de otras naciones, tanto antiguas como contemporáneas, como la irrigación o el cultivo en terrazas. Además erigieron entidades administrativas elaboradas y fortificaciones militares remarcables.
La coca ocupa un lugar importante en los rito chamánicos antinos. Su consumo, en diferentes formas, es reconocido por mejorar la concentración, aliviar el dolor y el hambre e incluso calmar la fatiga.
Unas impresionantes maquetas escenifican diferentes pueblos, también encontramos objetos para costumbres algo extrañas como la Machalilla que deforma el cráneo como símbolo de belleza y de elevado estatus social; o las Hachas-moneda (láminas finas de cobre amartillado) sistema de moneda primitivo o, una vez más, símbolo de estatus.
La metalurgia y el trabajo del oro ocupan también un puesto central en las civilizaciones ecuatorianas.






Condor des Andes, en attendant d'en voir un vivant !/ Cóndor de los Andes, espramos ver uno vivo!


Trop de fruits dans ce pays/
Tantas frutas en este país...



















Prochaine étape :
     - circuit de trois jours pour découvrir des villages andins et le volcan Quilotoa
     - ville balnéaire de Baños pour profiter des sources chaudes et des sports d'eau vive
     - découverte de Misahuallì, à l'entrée de l'Amazonie 

Próxima etapa:
     - circuito de tres días para descubrir pueblos andinos y el volcán Quilotoa;
    - ciudad balnearia Baños para disfrutar de los manantiales de aguas termales y de los deportes de aventura
     - Misahuallì, en la Reserva Biológica Jatun Sacha en la entrada a la Amazonía.

14 commentaires:

  1. Qué buena compañía tenéis, y qué pena que no llegarais a la cima del volcán!! Por cierto, me parto con lo de la piña.. jajajja
    Que sigáis teniendo un genial viaje!!
    PD: Marina, me parto con tu español, es una mezcla de frances español de España y español latino jajajaj

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    1. Sii, y ya verás en el próximo post con terr.. la echo de menos.. :(

      Ya nos vamos acostumbrando a la altitud, al parecer hacer eso el segundo día era un poco locura.. haha

      Muchas gracias por los ánimos!

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  2. Me gustaría que Marina, también firmara el blog.
    Besitos´
    Cuqui

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    1. Es difícil, al ser con su cuenta gmail, pero ahora lo intentaremos. Gracias por el aviso!

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  3. Quelles superbes randonnées et visites! La volonté que vous mettez à nous faire partager ce voyage paye très bien... Les photos et les textes sont fantastiques! J'aimerais être à vos côtés! Bonne continuation sur votre qui semble déjà bien rythmée par de l'autostop (mais qui a l'air de bien fonctionner!)
    Bises à vous deux et à bientôt!

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    1. Merci Nico pour tes compliments, tes encouragement et ton suivi assidu ! :D Bise à toute la famille

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  4. Es la primera vez que leo un blog de viaje, me ha gustado mucho bajo todos los puntos de vista, ahora hay una cosa que no entiendo: Por qué no lo firmáis los dos, si trabajáis juntos Valentin y tu? A no ser Marina que tengas el proyecto de realizar otro blog distinto por tu cuenta.
    Mañana lo volveré a mirar para ver vuestros avances.

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    1. hahah sí, tienes razón, no nos dimos cuenta. Ahora lo cambiaremos, gracias!

      Pronto haremos otro post, pero no tenemos mucho tiempo, así que.. paciencia ;)!

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  5. Sources chaudes revigorantes ? Petits villages accueillants ? Réserve naturelle riche de découvertes ? A bientôt pour des news.... On pense à vous bien sûr !!

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    1. Oui c'était intense mais super ! Les gens sont toujours aussi sympa. On dort chez la famille à Quito ce vendredi, ce weekend on va à Otavalo et dans la réserve naturelle El Angel mais malheureusement ils ne pourront pas venir avec nous finalement. A partir de lundi on tracera au sud pour arriver au bénévolat en fin de semaine (plus tard que prévu initialement). On a très peu d'occasion d'aller sur internet et ca prend du temps d'écrire les articles, mais on essaiera de tout mettre à jour avant d'arriver au bénévolat (dont une présentation de ce dernier avec les infos dont on dispose). Bisous !

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  6. Ya estoy deseando leer el próximo artículo!
    Cuqui

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  7. Il ne nous manque que la musique péruvienne mais on est déjà presque avec vous ! Bonne continuation !

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  8. Qué tal estás Marina? Descansa un poco hay que estar fuerte. Cuídate mucho! Tienes muchas cosas que contar

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  9. Il en a dit des choses Casanova....... Bisous.

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