Nous prenons le bus de Quito à Latacunga. Comme toujours, de nombreux vendeurs ambulants se succèdent pour vendre journaux et friandises, jusqu'à une demi-douzaine en moins de 5 minutes !
Nostalgie française : le paysage ici est bocager, le climat se prête à l'élevage bovin.
Nos subimos en el bus hacia Latacunga. Como siempre, un flujo continuo de vendedores ambulantes ofrecen periódicos, fritanga, chucherías, fruta...
Andamos por primera vez con nuestras enormes mochilas a la espalda, pura calvarie en los ascensos. Marina, enferma, débil y con fiebre no se quiere dar por vencida, pero en mitad del camino paramos un bus para terminar la ruta que nos separa del mercado dominical de Pujilí. Hileras inumerables de stands de colores se muestran ante nosotros, encabezados por la fruta y verdura. Visión horrible: Un hombre vende sangre de IGUANA por sus presuntas virtudes medicinales con el cadáver sanguinolento del animal en una tinaja... No somos siquiera capaces de fotografiar la escena. Los mareos de Marina no mejoran... En medio de los pescados (sin hielo) y patas de pollo cocinadas, hallamos un stand capaz de servirnos un plato vegetariano, compensando la monotonía del arroz, las lentejas y las escasas ensaladas.
Nous marchons pour la première fois avec nos gros sacs de voyage sur le dos, véritable calvaire dans les montées. En cours de route, nous grimpons dans un bus pour finir la route qui nous sépare du marche dominical de Pujilí. Un alignement incalculable de stands colorés s'offre à nous, fruits et légumes en tête. Vision d'horreur : un homme vend du sang d'iguane pour ses présumées vertus médicinales, le cadavre sanguinolant de l'animal dans une bassine... Nous ne pouvons même pas nous résoudre à photographier la scène. Au milieu des poissons sans glace et des pattes de poulet cuisinées, nous dénichons un stand qui peut nous servir un plat végétarien, ce qui relève du défi en Equateur où nous devons généralement nous contenter de riz, de lentilles et de quelques crudités.
Nouveau bus pour Tigua, un village d'artistes perché dans les montagnes andines. Nous voici arrivés dans le territoire des ponchos en laine et des chapeaux melons ! Une très forte pauvreté défile à travers les fenêtres. Les maisons sont minuscules et souvent construites en parpaings et en taules. Malgré le dénivelé et contre toute attente, les terres sont densément cultivées. Aucun potager en vue, il faut dire que le climat est pour le moins hostile et impose sa loi à la végétation. Vaches, cochons, poules, moutons, ânes, dindons... Une véritable agriculture paysanne et vivrière. La plupart des bêtes sont accrochées à une courte corde, missionnées pour brouter sur un rayon imparti. Cela a le mérite de limiter le nombre de clôtures.
Tigua est un minuscule hameau, le guide Lonely Planet annonce quelque 300 artistes, s'y sont-ils jamais rendus ? Nous restons dubitatif devant ce chiffre et franchissons la porte d'un authentique atelier. Il appartient à Julio Toaquize, le frère d'un peintre réputé, lui-même artiste de métier. Leur spécialité est la réalisation de peintures à l'huile très colorées mettant en scène les légendes Quechua dans des paysages andins idylliques. Lamas, condors et divinités sont au coeur de leurs fresques. Nous achetons un souvenir pour notre futur carnet de voyage et demander à Julio et sa femme où est-ce que nous pourrions planter la tente pour la nuit. Ni une ni deux, il nous met gracieusement son jardin à disposition. Nous crêchons donc à côté des moutons et des poules =) Les gens de ce pays sont d'une incroyable gentillesse, le couple va jusqu'à nous apporter du thé et du pain pour le petit-déjeuner... Marina est malade depuis hier matin mais fait preuve de beaucoup de courage malgré la fièvre et la fatigue.
Nuevo bus hacia Tigua, pueblo de artistas situado en las montañas andinas. Nos da la bienvenida el territorio de los ponchos de lana y los bombines! Una fuerte pobreza emana de las viviendas, minúsculas y a menudo simples bloques de hormigón con ondulados tejados de metal. A pesar del desnivel y contra toda previsión, las tierrras están densamente cultivadas. Ningún huerto a la vista, cabe destacar que el clima bien hostil se impone a toda vegetación. Vacas, cerdos, gallinas, ovejas, burros, pavos... Una auténtica agricultura paisana de subsistencia. La mayor parte de los animales están atados, obligados a pacer sobre un reducido radio impartido. Esto tiene la ligera ventaja de reducir el número de cercados.
Tigua es una minúscula aldea, la guía Lonely Planet estima alrededor de 300 artistas.... ¿Acaso llegaron a venir? Mientras permanecemos dudosos sobre esta sifra, franqueamos la puerta de un auténtico taller. Pertenece a Julio Toaquize, hermano de un prestigioso pintor, él mismo artista de profesión. Sus especialidades son la realización de coloridas pinturas, realizadas sobre piel de oveja y con pintura de esmalte, reflejan la historia, festivales y leyendas quechuas de un pueblo cuyas tradiciones datan de tiempos precolombinos. Paisajes andinos idílicos, llamas, cóndores y
Le lendemain, bus pour Zumbahua puis 5 kilomètres de marche en compagnie d'une jeune andine de 19 ans. Elle nous explique qu'elle n'est pas mariée malgré son âge "avancé", que dire de nous ?! ahah. Tous les jours, elle marche quatre heures aller-retour pour aller travailler auprès de personnes âgées, le tout en tenue typique et chaussures à petits talons. Cela force notre respect et son courage dépasse de loin nos efforts quotidiens et la démarche de notre voyage. Faute d'argent, Blanca n'a jamais pu visiter d'autre pays que le sien ; dans quelques semaines, nous aurons même davantage arpentait qu'elle son propre pays... Etrange sentiment du voyage privilégié. Nous quittons Blanca pour admirer un canyon imprévu. Quelques photos, un moment d'inattention et des chiens se sont régalés de nos pains de maïs ! Nous terminons la route en bus pour arriver à la Laguna Quilotoa, principale attraction touristique de la région. L'entrée coûte 2 dollars et permet aux habitants de créer des emplois sous forme d'un village aux allures de Gringoland.
Le cratère emplis d'eau de ce volcan est gigantesque : situé à 4000 mètres d'altitude, il mesure 6 kms de diamètre, 307 hectares et une profondeur maximale estimée à 400 mètres. Le site est bien mis en valeur, dans le respect du paysage. Il paraît que la couleur de l'eau varie considérablement selon l'orientation, la saison et les rejets gazeux du volcan.
Al día siguiente, autobús hacia Zumbahua, seguido de 5 kilómetros de marcha en compañía de una jóven andina de 19 años. Nos explica que aún no se decidió para casarse a pesar de su "avanzada" edad, ¿y qué decir de nosotros? Blanca recorre cada día 4 horas ida y vuelta para trabajar en un centro de tercera edad, todo ello con vestimentas típicas andinas y calzado ligeramente alzado; eso sí estaca en mano para defenderse de los agresivos perros que invaden feroces las carreteras a nuestro paso. Esto refuerza nuestro respeto, su coraje supera de lejos nuestros esfuerzos cotidianos y el curso del viaje. Falta de dinero, Blanca no ha podido visitar un país más que el suyo; en algunas semanas, habremos visitado más que ella su propio país... Extraño sentimiento de viaje privilegiado. Blanca continúa su ruta cuando nos desviamos hacia un mirador de un cañón. Algunas fotos, un momento de distracción y unos perros se deleitan con nuestros panecillos de maíz!
Terminamos la ruta en autobús para llegar a la Laguna Quilota, principal atracción turística de la región. El costo de 2 $ de la entrada permite crear empleo para los habitantes, creando un pueblo a lo Gringoland.

El cráter cargado de agua es descomunal: situado a 4000 metros de altitud, mide 6 km de diámetro, 307 hectáreas y tiene una profundida máxima estimada de 400 m. El paraje está bien valorizado, respetando el paisaje. Parece que el color del agua varía constantemente en función de la orientación, la estación y las emisiones gaseosas del volcán.
Le soir, nous arrivons en stop à Chugchilán, petit village riche en hébergements situé à 18 kilomètres du cratère. Nous déplions la tête sur un terrain miné de crotins à quelques mètres du cimetière.
Merci Julio pour le pain et le thé chaud qui ressemble à un festin dans ces conditions... Nous espérons que Marina va mieux. Elle n'a pas perdu son beau sourire, ce qui nous rassure !! Bisous
RépondreSupprimerPreciosa foto del volcán . Se parece al lago Louise de Canadá..menos mal que ya sabía que te habías recuperado de la enfermedad. Un beso muy fuerte. Y hay que vigilar más la comida, eh?
RépondreSupprimerMuy interesante, es muy agradable el leerlo, que ejemplo, es de obligada lectura
RépondreSupprimerQue interesante experiencia, Marina!!, disfrutad mucho, y no dejeis de contarnos vuestro viaje. Muchos besos!!!
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