La nature est tout ce qu’on
voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce
qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce
qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en
soi-même.
Elle est belle pour qui la
voit,
Elle est bonne à celui qui
l’aime,
Elle est juste quand on y
croit
Et qu’on la respecte en
soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle
t’aime.
La vérité c’est ce qu’on
croit
En la nature c’est toi-même
(George Sand, Poème à Aurore)
La
naturaleza es todo lo que vemos,
Todo
lo que queremos, todo lo que amamos.
Todo
lo que sabemos, todo lo que creemos,
Todo
lo que sentimos en uno mismo.
Ella
es bella para el que la ve,
Ella
es buena para el que la ama,
Ella
es justa cuando se cree en ella
Y
se respeta en uno mismo.
Mira
el cielo, Él te ve,
Abraza
la Tierra, Ella te ama.
La
verdad es lo que creemos
En
la naturaleza que eres tú mismo.
(George Sand,
Poema a Aurora)
Il est temps pour nous de
quitter Tarapoto (voilà un moment qu'on y est avec tous ces rebondissements !). Sous les conseils de Lenin, nous
partons visiter la Reserva Santa Elena, une forêt inondable au carrefour des
eaux du Rio Mayo et du Rio Romero. Lenin y a déjà tourné une vidéo de promotion
du projet ; en y allant de sa part nous pourrions espérer une réduction.
Ya
es hora de dejar Tarapoto atrás (¡nos ha costado!).
Siguiendo los amables consejos de Lenin, nos dirigimos hacia la
prometedora reserva Santa Elena, un bosque inundable en el cruce de las aguas
del río Mayo y el río Romero. Lenin ya rodó ahí un vídeo para promocionar el
proyecto; al ir de su parte nos espera un agradable recibimiento.
Nous arrivons à Rioja
(toujours dans la province de San Martín) en combi, ces petits vans qui
constituent le principal moyen de transport dans les villes et la campagne
péruviennes, après deux heures de route. La nuit va bientôt tomber, nous nous
rendons au poste de police pour savoir où nous pourrions camper. On nous
oriente vers une sorte de "parc de divertissement" dont le
propriétaire est un ancien de la police, il sera sûrement d'accord pour nous
laisser occuper les jardins. On marche un bon moment, nous éloignant du centre
; le bitume laisse rapidement place aux chemins de terre. On trouve le parc
mais il est fermé ! Un habitant nous conseille de ne pas nous éterniser par ici
et on rebrousse chemin lorsqu'un homme nous interpelle : "Bonjour, si vous
le souhaitez je possède une maison inoccupée en ce moment, vous pourriez y
dormir à l'abri". On discute avec lui afin de mieux le cerner et de
juger de l’honnêteté de sa proposition. Nous finissons par accepter ce coup de
main bienvenu. Il passe chez lui, prend un trousseau de clé et nous emmène à
une centaine de mètres de là, dans une maison délabrée et vide depuis quelques
mois. Le doute s'empare de nous quant à la bonté de cet homme mystère. Au moins nous aurons un toit pour passer inaperçus et être à l'abri d'éventuelles précipitations. Il est tard, cette demeure aux allures de maison
hantée ou de repère de dealers ne nous découragera pas à piquer un somme bien
mérité !
Llegamos
a Rioja (aún en la provincia de San Martín) en combi, estas furgonetas pequeñas que constituyen el principal
transporte urbano e inter urbano peruano, tras dos horas de trayecto. Va a
anochecer pronto, por lo que vamos directos a la comisaría para que nos digan
dónde podríamos acampar. Nos indican a una especie de parque de juegos cuyo
propietario es un policía retirado, por lo que estará seguramente de acuerdo en
dejarnos ocupar sus jardines. Andamos un buen rato alejándonos del centro; el
asfalto es rápidamente reemplazado por caminos de tierra. Y por fin encontramos
el parque… ¡cerrado! Un paisano nos aconseja que no merodeemos por la zona, así
que damos media vuelta y un hombre se nos acerca: “Buenas noches, si os
interesa tengo en este momento una casa sin utilizar, podríais dormir bajo
techo, si aceptáis”. Hablamos un rato para analizar a este curioso personaje y
juzgar la honestidad de su propuesta. Acabamos aceptando aún algo recelosos;
por lo que nos fijamos bien a dónde se va a por la llave del supuesto refugio,
y le seguimos alerta. La casa está prácticamente en ruinas y completamente
vacía y aunque no se puede ni cerrar por dentro, evitamos llamar la atención y
estamos bajo techo, que no es poco. A pesar del ambiente de casa encantada o de guarida de narcotraficantes, ya
es algo tarde, así que conseguimos tener
nuestro merecido descanso, gracias a la bondad (puesta en duda :( ) de este misterioso hombre.
La nuit se passe bien, nous
remercions l'homme pour son aide désintéressée et partons au centre-ville pour
prendre un moto-taxi jusqu'à la réserve naturelle. D’un air amusé, le conducteur
attache tant bien que mal nos affaires à l'arrière. Marina s’interroge jusqu’à
voir que des sous-vêtements pendent de son sac : oups… on fait comme on peut
pour sécher nos affaires propres ! ^^ La campagne alterne entre des cultures
variées et des boisements ayant résisté à l'avancée de l'homme.
Tras
agradecer al chico por su ayuda desinteresada, regresamos al centro para coger
un moto-taxi hasta la reserva natural. El conductor ata a duras penas nuestro
equipaje en la parte de atrás y se le escapa una risa nerviosa. Marina le lanza
una mirada interrogante y él señala el sujetador que tiene colgado de la
mochila: Oups… ¡secamos la ropa lavada como podemos..! ^^ El paisaje alterna
entre cultivos variados y zonas boscosas que resistieron el avance del hombre.
Nous n'avons pas suffisamment
d'argent pour payer l'intégralité du montant au chauffeur, rendez-vous est donc
pris pour qu'il nous récupère dans deux jours. Nous faisons connaissance avec
les responsables et les guides de la réserve Santa Elena, très sympathiques.
Les 1000 ha de cette réserve sont protégés par une association locale, qui
organise des balades en barque à moteur sous
forme de tourisme rural. Il n'y a pas foule car le projet existe depuis peu et
n'est pas encore très connu. Le tourisme peine à se développer dans la région,
notamment par manque de communication et de moyens. Nous indiquons que c'est
Lenin qui nous envoie et notre balade en barque est planifiée au lendemain
matin.
No
tenemos suficiente dinero para pagar el moto-taxi así que quedamos en dos días
para que nos venga a buscar. Conocemos a los responsables y a los guías de la
reserva Santa Elena, muy simpáticos. Las 1000 Ha de esta reserva están
protegidas por una asociación local que organiza paseos en barca en forma de
turismo rural. Pero no hay turistas, no hace mucho que existe el proyecto y aún
no es muy conocido. El turismo comienza apenas a desarrollarse en la región,
sobre todo por falta de comunicación y de medios. Al decir que nos envía Lenin,
nuestro paseo se programa para la mañana siguiente.
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Entrée de la réserve Santa Elena
Entrada de la reserva Santa Elena |
Daniel Llatas, un jeune de 17
ans passionné de nature nous présente un dépliant sur lequel figure un aperçu
de l'extraordinaire richesse ornithologique du site, qui compte environ autant
d'espèces d'oiseaux que la France entière !! On se détend dans les hamacs
mais les armées de moustiques finissent par avoir raison de notre patience !
Nous sommes chez eux après tout. L'après-midi Auner, le président de
l'association, nous emmène à quelques kilomètres de là : nous sommes invités au
goûter de Noël des écoliers du hameau. On monte à trois sur la moto (baptême de
moto original pour Marina), ce qui ne nous surprend plus beaucoup. Chocolat
chaud et panettone aux fruits confits, c'est trop d'honneur :D Il fait lourd,
on ne se croirait pas à une semaine de Noël ! Les enfants sont tout sourire au
moment de recevoir leurs petits cadeaux sous le porche de la maison fabriquée
en terre et en taule. Ca respire la simplicité et le bonheur par ici... D'autres ont l'air bien plus dubitatifs et pas vraiment habitués à être gâtés. On
discute un long moment avec Daniel, le jeune guide de la réserve,
particulièrement instruit et ambitieux. Une petite fille amoureuse des français
en pince pour Valentin ^^ La maison appartient aux parents de Auner, qui nous
invitent à dîner ce soir. Nous n'aurions jamais pu espérer un tel accueil. Riz,
banane plantain, poulet (œufs pour Marina) et refresco maison : de vrais coqs en pâte.
Daniel
Llatas, un joven de 17 años apasionado de la naturaleza, nos enseña un folleto
que recoge la extraordinaria riqueza ornitológica del lugar, ¡casi tantas
especies de aves como en toda Francia! Descansamos en las hamacas, pero los
ejércitos de mosquitos nos acaban venciendo, ¡al fin y al cabo estamos en su
territorio! Por la tarde, Auner, presidente de la asociación, nos lleva a
algunos kilómetros de allí: nos invitan a la merienda navideña de los niños de
la aldea. Nos montamos los 3 en una moto (¡Primer viaje en moto de Marina!), lo que en realidad ya no nos sorprende. Una taza de chocolate
caliente y un trozo de panettone, qué
honor :D Hace bochorno, no creemos que estemos a una semana de navidad! Los niños no
pierden la sonrisa al recibir los pequeños regalos bajo el porche de la casa de
barro, algunos parecen incluso dudar por la falta de costumbre de ser agasajados. Por aquí se respira la simplicidad de la felicidad. Hablamos largo rato
con Daniel y nos impresiona enormemente lo instruido, interesado y ambicioso
que es. Una joven enamorada de los franceses estaba coladita por Valentin ^^ La
casa pertenece a los padres de Auner, quienes nos invitan a cenar esa noche.
Nunca hubiéramos esperado tal recibimiento. Arroz, plátano verde, pollo (huevos
para Marina) y refresco casero; ¡a cuerpo de rey!
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Le goûter de Noël des enfants du village La merienda de Navidad de los niños del pueblo |
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Daniel Llatas, jeune
guide de la réserve Daniel Llatas, talentoso guía de la reserva |
Nous plantons la tente à l'entrée de la réserve et on nous met le bloc sanitaire à disposition. On se réveille vers 5 heures pour profiter du réveil de la jungle. Un bruit impressionnant retentit, à mi-chemin entre le souffle d'une tempête et le rugissement d'un tigre ! C'est l'heure où les singes hurleurs roux (Alouatta seniculus) sont les plus actifs, faisant retentir leur cri à un bon kilomètre à la ronde. Bien entendu, plus on s'enfonce dans la réserve et plus grandes sont les chances d'apercevoir des singes, mais nous avons opté pour le tour le plus court d'une durée de deux heures. Le bateau quitte le ponton d'embarcation vers 6h. Auner coupe rapidement les moteurs afin de nous laisser glisser sur les eaux claires dans le sens du courant.
Ponemos
la tienda en la entrada de la reserva y nos abren los servicios higiénicos. Nos
despertamos sobre las 5 a.m. para disfrutar del amanecer de la selva. Un ruido
sobrecogedor nos sorprende, una mezcla entre vendaval y el rugido de un tigre nos
pone los pelos de punta . Es la hora en la que los monos aulladores rojos (Alouatta seniculus) están más activos, hacen resonar su grito a más de un
kilómetro a la redonda, ¡en marcha!. Comenzamos el paseo de dos horas a las 6
a.m., ilusionados, nos dejamos conducir por las aguas claras.
Nous sommes tout de suite
envoûtés par la sérénité des lieux. La végétation est luxuriante mais laisse
rapidement place à une grande zone plus ouverte traversée par des toucans, des
loriots et d'innombrables autres espèces d'oiseaux. Nous voici spectateurs
d'une symphonie que seule la nature est en mesure de nous offrir. Les singes
hurleurs sont toujours affairés à leur vie sociale pour le moins bruyante ;
nous nous rapprochons d'eux peu à peu. On entre à nouveau dans la forêt. Sur
les berges la végétation rivalise d'originalité ; on observe notamment des
arbres à échasses (palétuviers) et d'immenses renacos, ou "arbres qui
marchent", dont les racines traversent littéralement la rivière pour
gagner du terrain en se replantant sur la rive voisine ! Dans certaines régions
de l'Amazonie, cet arbre aux racines très profondes symbolise l'esprit de
l'homme de la forêt qui s'enracine dans la réalité à la recherche de son
identité. Dans la tradition, le renaco renvoie également à l'égoïsme des hommes
puisqu'il ne supporte aucune concurrence de la part des autres espèces
végétales, qu'il s'empresse d'étouffer, d'où son surnom de matapalo ("tue-bâton").
Enseguida nos sentimos
hechizamos por la serenidad que nos rodea. La vegetación es exuberante, pero
pronto da lugar una gran zona más abierta donde atraviesan tucanes, oropéndolas,
y muchas especies más. Somos unos simples espectadores de una sinfonía que sólo
la naturaleza es capaz de ofrecernos. Los monos aulladores están ocupados en su
bulliciosa vida social y, nosotros, nos vamos acercando poco a poco con los
ojos como platos. Entramos de nuevo en el bosque, en las orillas la vegetación
compite en originalidad; observamos sobre todo los árboles zancudos (mangles) e
inmensos renacos o “árboles que
caminan”, cuyas raíces atraviesan literalmente el río para ganar espacio
¡replantándose en la orilla vecina! En algunas regiones de la Amazonía, este
árbol con raíces muy profundas simboliza el espíritu del hombre del bosque que
se enraíza en la realidad en búsqueda de su identidad. En la tradición, el renaco recuerda al egoísmo de los hombres,
pues no soporta la competencia de otras especies vegetales, apresurándose en
asfixiarlas, de ahí su apodo de matapalo.
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Début de la balade à travers les méandres de la forêt inondée
Principio del paseo a través de los meandros del bosque inundable
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Des airs de mangrove / Aspecto de manglar
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Les pieds dans l'eau
Los pies en el agua
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La chance est de notre côté,
un ouistiti se pose sur une branche à quelques mètres de l'embarcation. Plus loin,
nous percevons des mouvements dans la canopée : nous sommes épiés par des
capucins qui évoluent à une trentaine de mètres au-dessus de nos têtes... Peu
après, le silence est de mise, on ose à peine respirer... on devine des flashs
couleur de feu à travers les branchages... un groupe de singes hurleurs
comptant des adultes et des bébés ! Leur agilité est prodigieuse. Des mâles
continuent de se faire entendre, le groupe ne semble pas du tout préoccupé par
notre présence bien qu'il veille à garder ses distances. Pas tout à fait remis
de nos émotions mais toujours aux aguets, nous surprenons l'atterrissage sur
une branche d'un grand rapace noir à tête rouge. Il n'est qu'à trois ou quatre
mètres de hauteur et le bateau passe près de lui mais il ne semble guère y
prêter attention.
La
suerte nos sonríe, un tití se posa sobre una rama a escasos metros de la
embarcación. Más lejos, nos llama la atención el movimiento en las copas de los
árboles, miramos atentamente: ¡unos capuchinos nos están espiando desplazándose a unos treinta metros de nuestras cabezas!.
Poco después se impone el silencio, no nos atrevemos a respirar si quiera… El
guía señala al lateral y aparecen flashes de color fuego entre las ramas… un
grupo de monos aulladores ¡adultos y crías! Su agilidad es prodigiosa. Los machos
siguen haciéndose oír, el grupo no parece preocuparse lo más mínimo por nuestra
presencia, aunque guardan las distancias. Aún con taquicardia sin recuperarnos de nuestras emociones (pero
siempre al acecho), nos sorprende el aterrizaje sobre una rama de una gran
rapaz negra de cabeza roja. No está a más de 3 o 4 metros de altura y el barco
pasa cerca de él pero no parece prestar la menor atención.
![]() |
Ouistiti / Tití |
![]() |
Ponton abandonné, ambiance pirates... / Pontón abandonado con ambiente pirata
|
Il est déjà temps de faire
demi-tour et de redémarrer le moteur pour revenir à contre-courant... Difficile
d'imaginer à quoi doit ressembler cette jungle si l'on avait continué à s'y
enfoncer !
Ya
toca dar media vuelta y encender el motor para regresar a contra-corriente…
¡Cuesta imaginar lo que veríamos en esta jungla de haber continuado río abajo!
Au retour, Valentin est
surpris par un mouvement furtif dans l'eau, était-ce une loutre géante (Pteronura brasiliensis). Auner nous explique en effet que cette espèce est
présente dans la réserve. Notre guide arrête ensuite l'embarcation et nous
montre une tâche marron dans un arbre situé sur la berge, tout près de nous.
"A votre avis, c'est un oiseau ou une feuille morte ?" Il nous faut
scruter attentivement dans les moindres détails pour déceler la réponse, il
s'agit bien d'un oiseau ! Auner le voit régulièrement perché sur cet arbre. Sa
posture immobile, sa forme, sa couleur marron et ses tâches blanchâtres
identiques à celles des feuilles mortes de l'arbre lui permettent de se fondre
dans le décor et de passer ainsi totalement inaperçu, grandiose...
Un
movimiento furtivo en el agua sorprende a Valentin, Auner explica que se trata
de una nutria gigante (Pteronura brasiliensis). Detiene el motor, señala
una mancha marrón en un árbol en la orilla muy cerca de nosotros y pregunta
“¿Qué pensáis, es un pájaro o una hoja seca?”. Tenemos que mirar bien cada
detalle para hallar la respuesta, ¡¡¡se trata de un pájaro!!! Auner lo ve
regularmente escondido en este árbol. Su posición inmóvil, su forma, su color
marrón y sus manchas blancas idénticas a las de las hojas muertas del árbol le
permiten fundirse en el paisaje y pasar totalmente desapercibido, sin palabras…
![]() | ||
La feuille... / La hoja...
|
Nous apercevons encore
quelques singes malgré le bruit du moteur et regagnons finalement le ponton d'embarcation,
l'esprit rêveur après une telle immersion. On vous laisse imaginer à quel point
ces observations de singes sauvages sont pour nous l'accomplissement d'un
véritable rêve d'enfance devenu réalité! :) Qu'il est difficile après cela
d'imaginer leurs congénères enfermés dans un zoo...
Vemos
aún algunos monos a pesar del ruido del motor y regresamos al pontón de la
embarcación, con el espíritu soñador después de tal inmersión. Ya os
imaginaréis hasta qué punto estas observaciones han sido un verdadero sueño hecho
realidad… J
Qué
duro es después de lo que acabamos de vivir, el imaginar a sus congéneres
encerrados en un zoo…
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Capucin en ombre chinoise / Capuchino en sombras chinas
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Embarcadère / Embarcadero
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Petit lézard... / Pequeño lagarto...
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... déployant son fanon gulaire, une membrane de peau située sous la gorge ... desplegando su bolsa gular, una membrana de piel situada en la región cervical. |
Voici une vidéo que nous
avons trouvée sur internet pour vous donner un aperçu de loutres géantes et
d'un singe hurleur roux :
Aquí
os dejamos un vídeo que encontramos de nutrias gigantes y de un mono aullador
rojo :
Et ci-dessous la page
Facebook de la réserve, n’hésitez pas à la visiter si l’occasion se présente à
vous, un vrai aradis !
Y
a continuación la página de Facebook de la reserva, que no dudéis en visitar si
la ocasión se presenta, es la misma definición de paraíso:
Enfin, la vidéo
promotionnelle réalisée par Lenin, de belles images :
Finalmente,
el vídeo divulgativo realizado por Lenin, con preciosas imágenes:
Grâce à Lenin, Auner nous
fait une belle réduction. Nous pensions ensuite lui dire au revoir mais il nous
a réservé une dernière surprise. Il nous emmène à nouveau chez ses parents puis
nous traversons la route pour aller visiter les ateliers de transformation de
la canne à sucre en panelas (pains de
sucre) naturels et non raffinés :) Deux vieux messieurs nous présentent les
cuves fumantes où baignent le précieux liquide sucré. Auner remplit un bol en coco
pour nous faire goûter le jus de canne froid et chaud, quel délice !! A chaque
fois que nous rendons le bol il le rempli à nouveau, l’occasion d’apprendre que
si tu n’en veux plus il faut le rendre
mais à l’envers ! Nous les suivons ensuite dans le champ voisin où
ils cultivent de nombreuses variétés de cannes. Ils sont passionnés et
travaillent de manière artisanale, cet atelier construit il y a quelques années
est une véritable fierté pour eux. Nous mesurons notre chance : combien de
touristes ont la chance d'être accueillis de la sorte par des villageois, de
manière purement désintéressée ?
Después
de todo, pretendía no cobrarnos nada a cambio de dar a conocer el lugar y
encima a la hora de despedirnos nos espera una última sorpresa. Nos lleva de
nuevo a casa de sus padres y cruzamos la carretera para ir a visitar los
talleres de transformación del azúcar de caña en panela (pan de azúcar) natural
sin refinar J Dos viejitos nos presentan los
tanques humeantes donde almacenan su preciado líquido dulce. Auner llena un bol
(una mitad de un coco), para que probemos el jugo de caña frío y caliente, ¡qué
delicia! Al devolver el cuenco, nos lo volven a llenar! (Acabamos por aprender
que cuando no quieres más hay que devolverlo boca-abajo). Nos guían a
continuación hacia la chacra vecina
donde cultivan numerosas variedades de cañas. Son unos apasionados y trabajan
de manera artesanal, este taller construido hace ya muchos años es un verdadero
orgullo para ellos. Nos damos cuenta de nuestra situación: ¿cuántos turistas
tienen la suerte de ser acogidos por auténticos aldeanos de manera puramente
desinteresada?![]() |
Atelier de tranformation de la canne à sucre en panelas
Taller de transformación de la caña de azúcar en panela |
![]() |
Dégustation du breuvage encore chaud :)
Degustación del brebaje aún caliente :)
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![]() |
Plantation de canne / Chacra de caña de azúcar
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![]() |
Un plant de yucca, dont le tubercule comestible est très utilisé en Amerique du Sud
Una planta de yuca, cuyo tubérculo comestible es muy utilizado en Latinoamérica
|
Nous remercions Auner puis repartons avec le chauffeur de moto-taxi qu'il a appelé, le même qu'à l'aller. Après quelques kilomètres, voilà que la moto tombe en panne. D'après lui un tuyau entre le moteur et le réservoir d'essence serait encrassé. Pas d'inquiétude, les gens sont débrouillards par ici ! Il entreprend d'aspirer à la bouche et de recracher les résidus qui obstruent. Autant vous dire qu'on se voyait mal l'aider sur ce coup là ! ^^ Nous voici finalement repartis pour arriver à bon port quelques minutes plus tard.
Agradecemos a Auner por todo y volvemos en el mismo moto-taxi. Después de algunos kilómetros, la moto se avería. Según él, un tubo entre el motor y el tanque de gasolina se atascó. No hay de qué preocuparse, la gente sabe arreglárselas muy bien aquí. ¡Se pone a absorber con su propia boca y a escupir los residuos que impedían el paso de la gasolina…! Alucinante. Hemos de reconocer que no nos veíamos ayudando en este caso… Finalmente conseguimos llegar a buen puerto.
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