« L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris » (Giacomo Casanova)

“El hombre que quiere instruirse debe primero leer, y después viajar para rectificar lo que ha aprendido" (Giacomo Casanova)

dimanche 27 décembre 2015

Cuenca, parc national El Cajas / Cuenca, Parque Nacional El Cajas

"Je me sens n'être plus dans l'univers qu'un caillou ou un arbuste sur une grande montagne. Conscient de ma petitesse, comment oserai-je m'enorgueillir ?" (Tchouang-Tseu)

"Siento que no soy en el universo más que una piedra o un arbusto sobre una gran montaña. Consciente de mi pequeñez, ¿cómo osaría enorgullecerme?" (Tchouang-Tseu)



Départ pour Ambato, où nous sommes accueillis pendant deux jours par chez Lucho et Lourdes, leur fille connaissant la famille de Marina. Nous faisons un tour au mall (grand centre commercial), l'influence occidentale gagne du terrain. Piqûre de rappel de ce qui nous attend une fois de retour en Europe. Un peu de junk food pour rattraper les calories perdues et prendre des forces avant l'aventure qui nous attend pour rentrer chez Lucho et Lourdes : nous retournons à pied jusqu’à la place principale (environ 40 minutes) pour prendre le bus qui roule sur nos pas et passe devant le mall que nous venons de quitter. Ce n'est qu'en sortant de la ville que l'on s'aperçoit que nous avons pris le bus dans le mauvais sens ! Passage à la case terminus puis trajet inverse jusqu’à l'autre terminus, le bon cette fois !


Salida a Ambato, donde nos reciben cariñosamente Lucho y Lourdes con un té un nutritivo pan con queso. Nos acogen durante dos días, su hija conoce a los padres de Marina. Damos una vuelta por el mall (gran centro comercial), la influencia occidental gana terreno. Pequeño recordatorio de lo que nos espera de regreso a Europa. Caemos en varias tentaciones para recuperar las calorías perdidas y coger fuerzas antes de la aventura que nos espera para regresar a la casa de Lucho y Lourdes: volvemos a pie hasta la plaza principal (~40 minutos) para coger el bus, que regresao por nuestros pasos hasta el propio centro comercial en el que acabamos de estar... Hasta que salimos de la ciudad no nos damos cuenta de que vamos en sentido contrario (pequeño recuerdo de viajes en metro por Madrid...^^). Llegamos hasta la última parada y volvemos a hacer todo el recorrido hasta la última parada al otro extremo, esta vez en el sentido correcto!



Nous remercions Lucho et Lourdes pour leur accueil des plus chaleureux (jus à volonté, grand lit... nous ne sommes pas habitués à autant de luxe !) et prenons quatre bus pour atteindre Cuenca en passant par Guaranda, Babahoyo et Durán. Le climat change du tout au tout, l'air devient très lourd et humide. Il y a de grands champs, des fruitiers et des herbages, et nous observons nos premiers tracteurs du séjour. Les maisons sont construites sur pilotis car le secteur est de toute évidence en zone inondable. Les oiseaux sont légion, notamment des rapaces ainsi que des aigrettes par centaines.

Après une longue journée de transport, il fait nuit et nous recherchons un emplacement 
pour la tente à Cuenca. Nous demandons conseil au commissariat de police, où un agent nous propose d'installer nos quartiers juste devant le poste afin de dormir en toute sécurité !


Maisons sur pilotis sur la route pour Cuenca /
Viviendas sobre pilotes en la carretera a Cuenca




Une nuit au poste / Noche en comisaría

















Agradecemos a Lucho y Lourdes por su agradable y cálida acogida (jugos a voluntad, enorme cama matrimonial... no estamos acostumbrados a tantos lujos) y cogemos 4 buses hasta alcanzar Cuenca, pasando por Guranda, Babahoyo y Durán.  El clima cambia constantemente, el aire se vuelve pesado y húmedo. Hay grandes campos, frutales, pastos, y vemos los primeros tractores de todo el viaje. Las casas están construidas sobre pilotes porque es una zona inondable. Hay una multitud de aves, sobre todo rapaces y garcetas a centenas.
Despúes de una larga jornada de transporte, anochece y buscamos un lugar para poner la tienda en Cuenca. Pedimos consejo en la comisaría de policía y el agente no duda en proponernos el césped delante de su puesto para dormir en total seguridad!


Le matin, nous partons pour le parc national El Cajas, qui vient de la langue Quechua et qui signifie "froid". La grande altitude qui oscille entre 3200 et 4450 mètres, l'air humide, le froid et les vents intenses provoqués par le courant El Niño conditionnent le climat du lieu ; les nuits brumeuses avec des baisses de température suscitent la formation de brouillard et de gélées. Le parc est gigantesque et couvert de tourbières, lacs, cascades et ruisseaux. Avec 786 plans d'eau dénombrés (dont 165 de plus de un hectare), il s'agit de l'une des plus importantes concentrations au monde, avec 2,75 lacs au kilomètre carré. Petite pensée pour Agathe, l'experte des zones humides islandaises ;D

L'après-midi, balade autour du lac. Sur ce décor minéral, de jolies fleurs côtoient les mousses et les lichens jonchant les rochers. Le décor est superbe et nous nous croyons dans un pays nordique. De retour au gîte il fait tres froid, nous dînons avec un couple de français qui a vécu a la Réunion, et un autre couple composé d'une franco-italienne et d'un guide touristique vénézuélien. Ces derniers se sont récemment installés à Quito et connaissent le continent comme leur poche.

Por la mañana nos dirigimos al Parque Nacional Cajas, proviene de la palabra Quechua Caxas que significa frío. La gran altura que scila entre 3200 y 4450 m, el aire húmedo, el frío (3-6 °C) y los intensos vientos provocados por la corriente proveniente de El Niño condicionan el clima del lugar, las noches de bruma con descensos de temperatura dan lugar a nieblas y sus consecuentes heladas. El Parque es enorme y cubierto de turberas, lagos, cascadas y riachuelos, después nos informan de que hay más de 786 cuerpos de agua entre lagunas y humedales (¡de entre los cuales 165 son de más de 1 Ha!); se trata de una de las mayores concentraciones de lagunas del mundo con 2,75 lagos por km cuadrado.. Nos hace pensar en Agathe, experta en zonas húmedas islandesas ;D

Caminamos en torno al lago, sobre el paisaje mineral preciosas flores se encuentran con los musgos y líquenes que actúan como almohadillas constituyendo una reserva de agua natural cubren las formaciones rocosas páramo. El panorama es extraordinario, creemos estar en un país nórdico. De vuelta a la entrada, nos dirigimos a la cabaña donde nos alojamos. Hace mucho frío, cenamos con una pareja francesa que ha vivido en la Reunión y una pareja formada por una franco-italiana y un guía turístico venezolano recientemente mudados en Quito, conocen el continente como la palma de su mano. 


















Des airs de gorgones / Especie de gorgonias


















































Réveil à l'aube pour une randonnée d'environ 4 heures qui restera gravée dans notre mémoire. En effet, nous traversons des bois tout droit sortis d'une histoire de sorcières, aux arbres tortueux et dont l'écorce tombe en lambeaux lisses et fins que se regenère comme la peau (aussi appelés Queñua, Polylepsis ou arbre à papier). Nous traversons ensuite des herbages lacustres, paysages aux allures de steppe parsemée de zones humides et de cours d'eau. Sur un rocher, des criquets aux armures métalliques nous tiennent en admiration de longues minutes. Ce parc est magnifique avec son climat hostile, ses lumières changeantes, ses mosaïques de couleurs et l'ambiance de ses forêts. La visite reste l'un de nos plus beaux moments de nature du voyage.
Une exposition à l'entrée du parc le présente comme un témoin du passage du temps et de l'évolution de la vie, elle montre plusieurs évidences de la glaciation à l'image de l'érosion des langues de glace qui glissent et ont faconné ce que nous voyons aujourd'hui; ou encore des lacs, vestiges des creux des glaciaires. Un aperçu des espèces qui le peuplent est également exposé notamment 157 oiseaux (9 d'entre eux en voie de disparition) comme le condor des Andes, les colibris violets, Pénélope tacouhou ou la perdrix ; 44 espèces de mammifères (8 endémiques à l'Équateur et 2 au PARC commee le souris aquatique de Las Cajas) comme le puma, le renard de Magellan , l'ours à lunettes , le cerf, le tapir, ou des llamas ; 572 espèces de plantes vasculaires (106 du désert et 19 du parc), 25 espèces d'amphibiens, dont 9 sont endémiques et servent d'indicateurs environnementaux, et cinq reptiles y compris des serpents particulières adaptées á l'altitude et au froid.

Nos despertamos al alba para realizar una caminata de unas 4 horas que permanecerá grabada en nuestra memoria. Nos sumergimos en bosques hechizados, con árboles tortuosos cuya corteza se desprende y se regenera como la piel, reciben el nombre de Queñua, Polylepis o árbol de papel. A continuación atravesamos herbazales lacustres, paisajes de tipo estepario salpicados por zonas húmedas y cursos de agua. Sobre una roca, pequeños saltamontes con armaduras metálicas nos fascinan y seducen durante largos minutos. Este Parque es impresionante, su clima hostil, sus luces cambiantes, sus mosaicos de colores y el ambiente de sus bosques lo convierten en uno de los lugares más bellos que hemos presenciado.

Una exposición en la entrada del parque lo presenta como un testigo del paso del tiempo y de la evolución de la vida, muestra muchas evidencias de la glaciación como la erosión ocasionada por las lenguas de hielo que se deslizan por la fuerza de la gravedad dando forma a lo que vemos hoy, o los lagos, vestigio de los agujeros de los hielos glaciares. Asimismo, se expone una visión global de las especies presentes en el Parque entre las que se encuentran 157 aves (9 de ellas amenazadas de extinción) como el cóndor andino, colibrí violeta, la pava de monte o la perdiz, 44 mamíferos ( 8 endémicos de Ecuador y 2 de EL PARQUE: ratón pescador) como el puma, el lobo de páramo, oso de anteojos, venado, tapir, o llamas; 572 especies de plantas vasculares (106 del páramo y 19 del parque), 25 especies de anfibios de los cuales 9 son endémicas y sirven como indicadores ambientales, y 5 reptiles entre los que se encuentras serpientes peculiares adaptadas a la altura y el frío.




Les jardiniers du coin / Los jardineros de la zona
Bain de soleil matinal / De tranquis tomando el sol

Je... / Te...
... t'ai vu ! / vi!


Miam ! / Ñam ñamm..


Le bois enchanté / El bosque encantado





Arbres tortueux... / Árboles tortuosos...
... ou semblant fondre sur leur proie / ... o aparentando abalanzarse sobre su presa








Microcosme / Microcosmo
Queñua ou arbre à papier / Queñua o árbol de papel
Panneau "Suivez le sentier" !? / Cartel desafiante




















Un arbre à terre 






Armures métalliques /  Armaduras de cobre




Un beau lieu pour pêcher / Pesca autorizada en el Parque










Une sorte d'énorme marguerite, mais sans tige / 
Especie de margarita gigante sin tallo





















De retour a Cuenca, nous dormons dans une sorte d'auberge de jeunesse tenue par une famille dont le père nous avait démarchés la veille a notre sortie du bus ; ses efforts n'ont pas été vains ! La maison a un certain cachet et un chat acrobate nous fait des frayeurs du haut de la mezzanine. Nous allons boire une bonne biere artisanale en centre-ville (3,50 $ les 75 cl de pression, ca ne se refuse pas). L'une d'elles est au maïs, premiere découverte. Bananes au chocolat glacées : deuxieme découverte. La ville est couverte d'églises et vaut vraiment le détour, mais nous sommes malheureusement pris par le temps, nous devons partir le lendemain matin pour arriver en temps et en heure a notre premier bénévolat pres de Vilcabamba.


A la votre ! / ¡A vuestra salud!
De regreso a Cuenca dormimos en una especie de albergue regentado por una familia cuyo padre nos asaltó la noche de llegada a Cuenca a la salida del bus, sus esfuerzos de persuasión no fueron en vano. La casa tiene un estilo propio, y un gato acróbata no deja de sobresaltarnos desde lo alto de la barandilla del segundo piso. Vamos a beber una buena cerveza artesanal en el centro histórico (no podemos negarnos a 3,50$ por 75 cl de presión). Una de ellas es de maíz, primer descubrimiento. Bananas cubiertas de chocolate congeladas: segundo descubrimiento. La ciudad está repleta de iglesias, y merecen el desvío, pero presos del tiempo no podemos visitarlas, debemos partir mañana por la mañana para llegar a tiempo a nuestro primer voluntariado cerca de Vilcabamba.


6 commentaires:

  1. Merci à nos aventuriers qui nous proposent un magnifique voyage par procuration... Que de belles rencontres et de découvertes improbables en faune, flore et paysages. Continuez à rêver en gardant présentes la prudence et la prévoyance indispensables au périple qui vous attend dans les montagnes ces prochains jours. Gros bisous Christine et Daniel

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  2. Magique, fantastique et irréel (y compris le chemin balisé....). Bisous.

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  3. Este poste en concreto creo que es de los que me ha gustado. No sé si era porque llevaba mucho sin saber de vosotros y me alegra saber que seguís igual de bellos (pero mas delgados) o por el parque que me ha parecido maravilloso.
    Marina vas a tener que venir a practicar tu español a casa!! Algunas preposiciones las frañolizas! Hahaha

    Besitos. Fotos espectaculares como siempre.
    Pd: me parto con el bus que os equivocasteis y con la noche en el césped de la poli.

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  4. Joli périple et belle photos !
    Les arbres tortueux, ça veut peut-être dire qu'il y a bcp de vent non ?! LOL
    Bon voyage !
    Antoine et Julie

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  5. Qué bonitas las fotos, pero sacad más de vosotros!! y con los títulos me parto jajaja
    también buenísimo lo de la poli, a ver qué más peripecias os esperan!

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  6. Bonne continuation à tous les deux ! Bisou ! Pour le questionnaire, réponse A ?

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