« L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris » (Giacomo Casanova)

“El hombre que quiere instruirse debe primero leer, y después viajar para rectificar lo que ha aprendido" (Giacomo Casanova)

mardi 10 novembre 2015

Misahuallí, Amazonie / Misahuallí, Amazonía

De Tena, nous prenons un bus pour Misahuallí, à l'entrée de l'Amazonie. Nous faisons une première halte à la cascade de Las Latas. La jungle tient toutes ses promesses, il y a des insectes partout, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, à l'image du papillon géant Morpho bleu que nous avons vus plusieurs fois mais toujours pas photographié. La promenade d'1 heure 30 est boueuse et glissante mais la cascade est sauvage est magnifique.

De Tena, cogemos un bus a Misuahuallí, a la entrada de la Amazonía. Hacemos una primera pausa en la cascada de Las Latas. La selva mantiene todas sus promesas, insectos por todas partes, de todos los tamaños y colores como la mariposa gigante morfo azul que vimos varias veces, pero que no conseguimos fotografiar aún. El paseo de 1h30 está embarrado y resbaladizo, pero la cascada salvaje es magnífica.

Welcome to the jungle





Cascada de Las Latas


Fourmis géantes/
Hormigas gigantes















Arbre gigantesque/
Árbol gigantesco


L'après-midi, nous arrivons à Misahuallí. Sur la place du village, une tribu de petits singes chapardeurs amuse les touristes et apportent une touche d'exotisme. Quelques restaurants servent des brochettes de grosses larves cuites au barbecue mais nous n'y avons pas goûté ^^ Il y a de nombreuses agences de voyages et des guides plus ou moins assermentés qui viennent nous proposer leurs services. Fatigués, nous décidons de passer la nuit auprès de la communauté Shiripuno, qui est gérée par une association de femmes indigènes. Pour y parvenir, on nous emmène dans une pyrogue à moteur (environ 500 mètres seulement). Dommage, il est trop tard et la boutique d'artisanat est fermée. On nous prépare un lit double à moustiquaire dans une cabane construite sur pilotis. Le cadre est atypique, avec vue sur le village et la rivière en prime ! Pour 5 dollars par nuit et par personne, le confort est pour le moins rudimentaire : nous cuisinons nos légumes dans une case-cuisine en compagnie de blattes, sur un feu de bois à même le sol, et nous lavons á l'eau froide avec une bassine et un robinet à l'extérieur. Immersion garantie !

Por la tarde llegamos a Misahuallí. En la plaza del pueblo, una tribu de pequeños monos ladronzuelos entretiene a los turistas y aportan un toque de exotismo. Algunos restaurantes ofrecen brochetas de grandes larvas (al estilo de Timón y Pumba) a la barbacoa, pero Valentin no se dejó tentar... Hay muchas agencias de viajes y guías  más o menos oficiales que se acercan a ofrecer sus servicios. Cansados decidimos pasar la noche en la comunidad de Shiripuno, asociación administrada por mujeres  indígenas. Para llegar allí nos llevan en una larga barca a motor a unos escasos 500 metros. Lástima, es demasiado tarde y el taller de artesanía está cerrado. Nos preparan una cama doble con mosquitera en una rústica cabaña construida sobre pilotes de madera. El entorno es único, con vistas sobre el pueblo y el río en primicia! Por 5 dólares la noche por persona, el confort es algo rudimentario: cocinamos nuestras verduras en la cocina en compañía de cucarachillas, sobre un fuego en el suelo y nos lavamos con agua fría de un grifo exterior con la ayuda de un barreño y una jarra. Inmersión garantizada!


Singes sur la place de Misahuallí/
Monos en la plaza de Misahuallí

Pyrogue a moteur pour aller a Shiripuno/
Barca a motor para ir a Shiripuno





Avec les moyens du bord/
Con medidas limitadas



Vue depuis la cabane/
Vistas desde la cabaña




A 7 heures 30, nous retrouvons un guide indigène rencontré la veille. Nous n'avons plus beaucoup d'argent et il nous en faut suffisamment pour pouvoir rentrer à Quito. Nous acceptons finalement une balade de deux heures près du village. Ce n'est pas très cher mais la prestation n'est pas vraiment à la hauteur de nos attentes. Nous observons tout de même de sacrés insectes, entendons des bruits hors du commun (oiseaux et cigales notamment) et découvrons quelques plantes médicinales. Le clou du spectacle est l'arbre gigantesque (un kapok) dont la circonférence équivaut à plus de trente personnes se tenant par la main !

A las 7h30 nos encontramos con un guía indígena que conocimos la noche anterior. Ya no nos quedaba mucho dinero, y nos hace falta bastante para volver a Quito. Finalmente aceptamos una ruta de dos horas cerca del pueblo. No es muy caro, pero las prestaciones no están realmente a la altura de lo que esperábamos. Aún así vemos insectos increíbles, oímos sonidos poco comunes (aves y cigarras sobre todo) y descubrimos algunas plantas medicinales. El centro de interés es el árbol gigantesco (un kapok), se necesitan más de 30 personas dadas la mano para hacer su circunferencia.

Un kapok, le plus gros arbre que nous ayons vu de notre vie :)
Un kapok, el árbol más grande que vimos en nuestra vida :)




C'est partie pour une ribambelle d'araignées et d'insectes en tout genre/
Listos para una multitud de arañas e insectos de todo tipo



Conga, unefourmi géante, on ne peut pas trop s'en rendre compte en photo
La Conga, una hormiga gigante de potente y dolorosa picadura 30 veces mayor a la de abeja (no se aprecia la escala en la foto)


Enorme bebete, si quelqu'un a une idée de ce que c'est ca nous intéresse :)
Enorme bichejo, si alguien sabe qué es nos interesa :)


Les termites, actrices incontournables des écosystemes tropicaux et sub-tropicaux
Las termitas, actrices ineludibles de os ecosistemas tropicales y subtropicales




Nid de loriot/
Nido de oropéndola























Nous espérons pouvoir passer plus de temps dans la jungle amazonienne, peut-être au Pérou. Ici, le milieu que nous avons observé était perturbé (débroussaillage plus ou moins ancien) car trop près du village. Il nous faudra sans doute faire des économies pour une excursion digne de ce nom ! Deux bus et cinq heures plus tard, nous sommes de retour chez nos amis à Quito.

Esperamos poder pasar más tiempo en la selva amazoniana, puede que en Perú. Aquí, el medio que frecuentamos estaba alterado (desbrozo más o menos antiguo), pues se encontraba próximo al pueblo. Sin duda tendremos que ahorrar para una excursión digna de nombrar! Dos buses y 5 horas más tarde, estamos de regreso en la casa de nuestros amigos en Quito.  

2 commentaires:

  1. Encore une fois un bel article! Les textes et les photos s'associent parfaitement et nous envoient à vos côtés (d'autant plus lorsque vous êtes dessus)! Il est incroyable de découvrir des insectes aux formes si curieuses, je suis resté bouche-bée devant la grosse araignée noire dont le nom vous est apparemment inconnu (ceci n'enlève cependant rien à la bête ^^). De plus, Valentin, je suppose que tu t'es encore perfectionné sur les photos à intervalle long, qui laissent voir les belles courbes de l'eau dans les courants!
    A bientot et de grosses bises à vous deux!
    Nicolas

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  2. Que ça donne envie les gens. Votre périple doit être des plus fabuleux... On attend la suite avec impatience... Bonne journée les gens (ici il est 7h00!!!)

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